Après une longue journée de travail, vous commencez à avoir des maux de tête, voire même quelques nausées ? Alors il y a de fortes chances que vous soyez resté assis trop longtemps dans une pièce où la concentration de dioxyde de carbone (CO2) est trop élevée. Les gens sortent ensuite pour prendre l’air. Littéralement pour prendre l’air. Mais ne devrait-il pas y avoir aussi de l’air frais à l’intérieur ? Si tous les bureaux permettaient une bonne ventilation, l’absentéisme serait considérablement réduit. Il est difficile de le chiffrer, mais l’expression « syndrome des bâtiments malsains » n’a pas été inventée pour rien.
Les effets sur la santé d’une exposition à des niveaux élevés de dioxyde de carbone dans une pièce sont les suivants : vertiges, nausées et somnolence. Si la quantité de dioxyde de carbone dans un espace intérieur dépasse 800 parties par million (ppm), cela a un effet direct sur les capacités cognitives. La loi sur la santé et la sécurité au travail prescrit donc une valeur limite de 1200 ppm.
Des recherches menées par l’université de Harvard ont établi que l’amélioration de la qualité de l’air intérieur peut considérablement améliorer le fonctionnement cognitif des employés. L’étude a simulé le climat intérieur de bâtiments écologiques et conventionnels afin de mesurer l’impact sur la fonction cognitive et les performances des employés de bureau. Pendant cette période, les participants ont été exposés à la qualité de l’air de bâtiments conventionnels, de bâtiments verts et de bâtiments verts avec ventilation supplémentaire. Résultat impressionnant : les scores cognitifs étaient 101% plus élevés dans les bâtiments verts dotés d’une ventilation supplémentaire ! De plus, l’augmentation de la productivité des employés entraîne une augmentation des ventes. L’investissement nécessaire pour un lieu de travail sain est donc plus que rentable.
Il est évident que l’apport d’une quantité suffisante d’air frais dans un bâtiment est plus que souhaitable. Avec la ventilation contrôlée par la demande, celle-ci est adaptée en permanence au nombre d’utilisateurs et aux activités qui se déroulent dans une pièce. S’il n’y a pas de ventilation contrôlée par la demande, il est important de surveiller les valeurs de CO2 dans une pièce, afin de pouvoir prendre des mesures immédiates lorsqu’elles deviennent trop élevées.